De mes rêves à la réalité

Et me voici à nouveau ici pour livrer la suite de cette aventure, en espérant avoir quelques impatients derrière leur écran ! Moi je commence, en tout cas, à y prendre goût ;-)

 

Où en étais-je? Mmmm oui son départ pour 6 mois.

La pilule a du mal à passer parce qu'il faut savoir que quelques jours avant, je pondais un roman à A. sur mes peurs face à l'amour, face au fait de faire tomber les barrières, de dessérer les freins...de me montrer telle que j'étais et je balance quand même (nan parce que c'est assez ironique) : "A chaque fois que je fais part de ce que je ressens à un homme il s'en va, quelqu'en soit la raison, à chaque fois que je m'y attache, il part..." Ce à quoi il avait répondu : "Mais chérie soit toi, c'est ce que je veux découvrir justement, et je n'ai l'intention d'aller nulle part". Eheh drôle non??

Donc oui la pilule passe difficilement. Je suis avec ma copine à ce moment là, et je mets fin à la conversation très vite parce que oui j'avoue que même après une semaine seulement, les larmes montent. J'avais eu l'impression durant cette semaine d'avoir fait un choix intelligent, un choix qui allait à l'encontre de mon schéma sentimental de base, foireux, que j'apprenais à braver mes peurs et que j'allais enfin vers l'acceptation d'un bonheur simple.

Et bah non!! En voilà un autre qui part encore bordel!! Ce que je ne tarde pas à lui dire d'ailleurs " Tu vois jte l'avais dit!".

Soyons donc pragmatique, mature et sensé. Est-ce bien raisonnnable de vivre quelque chose qui démarre pas trop mal en sachant que ça va se terminer dans 1 mois (oui parce qu'aucune possibilité d'envisager la distance ensemble)? Son avis à lui c'est que non il ne vaut mieux pas. Mon avis à moi c'est que si à chaque fois dans la vie nous connaissions la date de fin de chaque chose entamée nous ne viverions rien, nous nous protégerions tout le temps et finirions par ne jamais rien ressentir, à part peut-être de la frustration. Ca se tient, ou...? Bref pas envie d'être seule à m'impliquer dans cette relation morte néee, je me retrouve assez d'accord avec lui finalement et nous arrêtons là.

Cette conclusion se faisant au téléphone, nous décidons que nous méritons au moins de se dire les choses face à face et programmons une soirée de rupture : Vin rouge, chez lui, moi en talon à peine apprêtée..TOUT VA BIEN ! J'arrive donc chez lui en espérant qu'il a bien remarqué mon naturel éblouissant réhaussé de 8 cm...

C'est assez chouette de se retrouver en dehors des soirées, c'est plutôt cool de discuter chacun sur son bout de canapé, de se chamailler pour un film, une musique, d'entendre : "Ah mais t'as mis des talons!!"..."Euh ouai mais tu sais je sors du boulot là, pas vraiment eu le temps de me pomponner" (la blague!!), de lire dans le regard de l'autre ce désir, de sentir cette attraction, de deviner le goût d'un dernier (ou pas) baiser, d'envisager ses mains sur mes hanches, de se dire que c'est une drôle de fin mais qu'aucun de nous ne peut y résister. On sait...les verres s'enchaînent...la tension monte...une carresse brève sur la jambe, un calin amical pour se réconforter, nos lèvres qui s'effleurent...et voilà que nous sommes sur le point de découvrir ce qui jusque là nous maintenait dans une décision d'adulte...

 

A demain?

Bonne soirée ;-)

 

 

 

Sur fond de guitare espagnole, je reprends mon récit là où je l'avais arrêté...Jvais juste essayer de ne pas verser dans le mélo, probable effet de cette musique à fond dans mes oreilles... Ah et oui j'oubliais, A. est un latino (non non je n'écoute pas du tout cette chanson pour ça!!).

Donc j'en étais au "roulage de pelle"... Je dis à A. suite à ce baiser fougueux : " Je suis désolée mais je ne suis pas prête". Prête? Prête à quoi? Je me le demande encore! Nan parce qu'on est bien d'accord que ce n'est pas après un bisou qu'on va construire!!! Mais bon ok je n'étais donc pas "prête". A. le comprend et me répond (j'espère qu'il ne tombera jamais sur ce blog!!) : "Dis moi quand tu le seras parce qu'avec toi je serais à fond"!! Et oui quand même! Ok il était 3h du mat' et on était tous à 3 grammes...mais je ne sais pas pourquoi je sens la sincérité du mec, sa gentillesse, sa réelle capacité d'être à fond avec moi et je me dis que je vais le bouffer...le pauvre!

Vont passer deux semaines, deux semaines où A. prendra des nouvelles tous les jours, sans insister, juste comme ça...Il me calera un "Dommage que tu ne sois pas prête sentimentalement" ou "tu me plais vraiment de plus en plus"...

Nous flirtons à nouveau lors d'une deuxième soirée...

Jm'interroge de plus en plus sur ce mec qui fait preuve de patience, de maturité, de compréhension sur pleins de choses concernant ma situation familiale (que j'expliquerais plus tard)...Il ne me laisse pas indifférente..Je devine chez lui petit à petit du caractère, de la fierté...j'entrevois un "Homme" avec tout ce que je mets derrière ce mot...Je décide de lui filer rencard un dimanche après-midi.

Nous nous voyons donc pour la première fois en plein jour, autour d'un bière (oui quand même)...le feeling passe bien...nous ressortons ensemble en se disant "Essayons".

Jusque là tout va bien...Je sors donc avec A. En plus cette semaine là, une de mes meilleures amies débarque..Inutile de préciser que je compte sur elle pour me dire tout ce qu'elle pense de mon nouveau "chéri".

A. est assez à fond effectivement, il semble déjà m'avoir comprise, il cultive le "chaud froid" assez bien. Du coup j'oscille entre la peur de : "jn'ai pas eu de message, qu'est ce qu'il se passe???" et " Ouh la la c'est quoi ce message de lover, faut qu'il se calme!!!!!".

Bref tout roule pendant une semaine...tout est mignon, simple, j'essaye de rester moi au max (pas facile) et en plus ça marche! Je suis sa "copine", il me présente comme telle à ses potes de rugby (oui oui!!!)...et tout ça les amis sans avoir encore... vous savez quoi ;-)..

L'histoire se corsera une semaine plus tard lorsqu'il m'apprendra qu'il a passé un entretien pour un boulot qui le ferait partir 6 mois loin d'ici et ce, dans 1 mois...

 

Vous voulez la suite?

Bonne soirée, à très vite..

Ally.

 

Lorsqu'on voit ça de l'extérieur, on se dit " mais attends le mec se fout juste de ta gueule"...Ouaip facile! Mais de l'intérieur, quand on vit l'histoire on se dit "pas possible qu'il veuille juste une chose : me mettre dans son lit!!"

En même temps si c'est vraiment le cas, la chute sera violente. Se protéger?? Laissez-moi rire! Qu'est ce que ça veut dire "se protéger"? Et comment on fait au juste? Que ceux qui savent, je vous en prie, parlez ou plutôt écrivez.

L'histoire commence il y a un mois et demi...Lorsque je pleure toutes les larmes de mon corps pour un mec avec qui je suis restée 3 semaines. OUI je sais "3 semaines c'est rien" mais certains comprendront qu'en 3 semaines il peut se passer beaucoup de choses! Bref.. Un soir dans mon bar préféré, je raconte à un mec, pote d'un pote, que non c'est bof en ce moment, que ça fait 4 jours que je pleure et que je ne suis pas prête de recommencer à croire en quoique ce soit. S'en suit une conversation plutôt cool mais chacun finira sa soirée de son côté, chacun dans les bras de quelqu'un d'autre. (Oui fallait bien que j'arrête de pleurer et que je me console...)

Une ou deux semaines plus tard, toujours dans mon QG, à nouveau je retrouve "mon confident", que je nommerais A.

Cette soirée prendra un tournant plutôt inattenue...discussion...danse (grosse connexion à ce niveau!!)...jeux de regards...séduction...pour finir en "roulage de pelle"...

 

 

La suite tout à l'heure ou demain, bonne journée à vous :-)

 

Pas facile de prendre le pli de se confier sur "ce" blog, de se l'approprier. Je ne sais pas à qui je parle, sans doute déjà à moi-même, mais surement à vous aussi... C'est tout l'art du "lâcher prise" que j'expérimente ici...je continue de me lancer, ce matin avec cette réflexion perso...venue dans le métro Toulousain. Bonne journée! Je réalise, là tout de suite, que sans lui, mon monde s'écroule..que je peux avoir toutes les déceptions de la terre, si lui s'éloigne de mon quotidien, je n'ai plus d'ancrage, je vascille doucement... Aujourd'hui je dirais que j'ai deux coeurs, un coeur de maman qui lui est plein, heureux, comblé, et m'ancre de le bonheur simple, inconditionnel et fou. Puis un coeur de femme..celui là est faussement rempli, trop souvent, mais qu'avec du vent. Un homme y existe vraiment, celui de mon aventure Parisienne, seul lui a la permission d'y rester, parce que finalement il ne peut en être autrement. Je vous livre la suite de l'histoire à Paris très vite. S'il y en a qui lise et apprécie et bien juste merci.

Et oui il y a des jours comme ca...des jours où on a juste pas envie de sourire où tout est gris. On attend que le tel vibre et affiche un prénom..on attend qu'une situation s'eclaircisse, on attend une journée, un we qui annoncera pleins de jolies choses. Mais aujourd'hui devant moi il n'y a qu'un telephone silencieux qui tente à prouver que tout s'est inversé en une seconde, en un regard...il n'y a que le stress devant un compte en banque en berne, il n'y a qu'une soiree en tete à tete avec un futur ex mari et une tonne de papier à faire..en perspective. Il y a la suite peut-être de cette jolie aventure parisienne qui viendra égayer mes écrits de la journée! Et quelques commentaires, sait-on jamais ;-)

Paris – janvier 2014

 

Ne l’ayant pas vu depuis 11 ans et s'étant quitté après une intense histoire d'amour d'un 1 an,  je décidai de revenir faire un tour dans mon passé un soir de septembre 2013.

Trois mois d'échanges virtuels avaient suffi à recréer ce lien, si évident la première fois.

Mais le virtuel devenant de plus en plus frustrant, je tentai des retrouvailles là où l'objet de tous mes fantasmes vivait.

Paris, au mois de janvier, nous avions 15 jours devant nous pour faire en sorte que l'abstrait devienne concret.

Et enfin ce jour arriva...3 jours entiers où il était totalement disponible pour moi.

On se retrouva devant la fontaine Saint-Michel, à côté de chez lui.

Moi, au téléphone avec ma copine, tentant de calmer ce trac immense qui s'emparait de tout mon être, enchaînant cigarettes sur cigarettes, priant pour que le vent ne ruine pas tous mes efforts. Et lui, arrivant d'une énième répétition.

Il ne restait que quelques minutes avant que le contact ne se fasse, que notre regard se croise, que nos mains se touchent, avant que les étoiles et les papillons ne reviennent.

 

Un double appel, c'est lui, il veut savoir où je suis, il vient d'arriver et me cherche.

Je suis fébrile, je raccroche d'avec ma copine en lui promettant de la rappeler 5 minutes plus tard. Je prends le double appel, le coeur au bord de l'explosion.

Il me cherche, me voit et me dit "C'est bon jte vois, je pourrais reconnaître ton cul entre mille!!"

Je me retourne, croise son regard, 10 mètres nous séparent. Nous raccrochons, nous  nous approchons l'un de l'autre, je pose mon doigt sur sa bouche pour qu'il ne dise rien, lui glisse un écouteur dans une oreille, l'autre dans la mienne, et appuie sur « play » : With or without you - U2, la chanson qu'il adorait. Il sourit, me prend par la taille et m'embrasse.

Le baiser est comme dans mon souvenir, merveilleusement bon.